Figurine 1965 J.Anquetil

18,75 € 

1965 Ford France Gitane Dunlop Jacques Anquetil :
La figurine Française est réalisé en fonderie de Zamack, un alliage composé à 95% de Zinc naturel et recyclable à l’infini.  De Fabrication 100% Française, notre figurine est peinte à la main par Eric, notre choix des Géants de la route est purement affectif. Figurine livrée dans une très belle boîte Rustines. Dimensions de la figurine 5x5 cm.

 

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Quantité :

1965 Ford France Gitane Dunlop Jacques Anquetil :

1903: Henry Ford crée la Ford Motor Company  à Detroit.

 

1916: Création de la Société française des Automobiles Ford.

 

1954: Ford SAF devient  Ford France et importe les modèles du groupe.

 

1963: Henry Ford II, petit-fils de Henry Ford, qui vient d'être nommé au poste de président-directeur général de la Ford Motor Company, souhaite que la marque participe à l'épreuve prestigieuse des 24 Heures du Mans. Il créé la GT40 et gagne  la compétition de 1966 à 1969.
La livrée des voitures de course Ford sont blanches avec une bande bleue.

 

1965: L'équipe Ford France-Gitane-Dunlop aligne 10 coureurs au départ du Tour de France. Jean Claude Lebaube termine 5e. Jacques Anquetil gagne Paris-Nice et Bordeaux-Paris. 

Gitane est un constructeur de cycle.

 

Hiver 1965. Jacques Anquetil est malheureux. Et pourtant il vient de gagner son cinquième Tour de France. Un exploit alors historique. Il a battu tous les records, ridiculisé ses adversaires, régné en maître dans toutes les disciplines, mais les Français ne l'aiment pas. Ils lui préfèrent son rival de toujours Raymond Poulidor. Le gentil Raymond, toujours deuxième, jamais gagnant. Mais un Poulidor humble, paysan, gentil. Le contraire de l'arrogant Maître Jacques. Que faire pour reconquérir le cœur de ce peuple du cyclisme qui s'obstine à le bouder ?
Son directeur sportif, l'incontournable Raphaël Geminiani, a une idée : « Tu vas réussir ce que personne n'a réussi jusqu'à présent, lui dit « Gem » : enchaîner le Dauphiné Libéré et Bordeaux-Paris. » Un pari insensé. Le Dauphiné Libéré c'est une sorte de mini Tour de France. Epreuve très sélective qui nécessite d'être bon sur tous les terrains. Quant à Bordeaux-Paris, c'est une épreuve surhumaine : 600 kilomètres d'une traite.
D'accord , dit Anquetil.
Le 29 mai 1965, au cours de la huitième et dernière étape, Anquetil remporte Le Dauphiné Libéré, devançant de 1'43 ' Raymond Poulidor.
A 17 heures, on emmène Anquetil à l'hôtel. Massage. Douche. A 19 heures, on le met dans l'avion direction Bordeaux. Au cours du vol il mange un poulet froid et descend une bouteille de champagne. A 22 heures, nouveau massage à l'hôtel à Bordeaux. Collation. A deux heures du matin, il est sur la grille de départ aux côtés d'une vingtaine de concurrents.
A 200 kilomètres de Paris, Anquetil n'est pas dans le coup. Il a froid, faim . Bref, il est en perdition. Devant, deux hommes se sont échappés avec une substantielle avance : Stablinski et Simpson.
Il n'en peut plus. Démoralisé, à bout de force, il met pied à terre. Geminiani saute de sa voiture : « Ben alors, t'abandonnes ? » Anquetil est hagard : « Ecoute, j'en ai marre de ces paris stupides. Je vais pas plus loin. Trop dur. Et devant, ils sont trop loin ».
« Quoi, hurle le « grand fusil » surnom de Gem, tu t'arrêtes. ? T'abandonnes ? Mais c'est pas vrai ça. Tiens, je me suis trompé. Tu n'es qu'une fiotte finalement ».
« Moi une fiotte ? » Anquetil fou furieux et vexé remonte sur son vélo. Dans la vallée de Chevreuse, il rejoint Simpson. Et à cinq kilomètres de l'arrivée, il rejoint Stablinski, le dépasse et s'envole vers le Parc des Princes. Inouï. Surhumain. L'un des plus grands exploits sportifs de tous les temps. Certes, on sait que Maître Jacques ne pédalait pas qu'à l'eau minérale. Mais même dopé, qui d'autre que lui aurait réussi un pari aussi fou ?