Figurine 1970 Luis Ocaña

18,75 € 

1970 BIC, Luis Ocana :
La figurine Française est réalisé en fonderie de Zamack, un alliage composé à 95% de Zinc naturel et recyclable à l’infini.  De Fabrication 100% Française, notre figurine est peinte à la main par Eric, notre choix des Géants de la route est purement affectif. Figurine livrée dans une très belle boîte Rustines. Dimensions de la figurine 5x5 cm.

 

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Quantité :

1970 BIC, Luis Ocana :

1945: La société PPA (Porte-plume, Porte-mines et Accessoires) débute en France ; Marcel Bich, ancien directeur de production d’une fabrique d’encre, en est le président directeur général. L’entreprise s’installe dans une usine à Clichy et fabrique des pièces détachées de stylos plumes et porte mines.

 

1950: L’entreprise rachète le brevet du stylo à bille inventé par le hongrois László Biró qui date de 1938 et lance le stylo à bille Bic Cristal qui a été, depuis, vendu à plus de 100 milliards d’exemplaires et reste encore le stylo le plus vendu dans le monde

 

1953: Pour pouvoir le vendre correctement et se différencier, la société prend le nom BiC  BiC est une version raccourcie et facilement identifiable et prononçable dans toutes les langues du nom Bich

 

1970: Luis Ocaña gagne la Vuelta et le Dauphiné Libéré.

 

Luis Ocaña

Jesús Luis Ocaña Pernía (né le 9 juin 1945 à Priego, Espagne – mort le 20 mai 1994 à Nogaro) était un coureur cycliste espagnol.
Natif d'Espagne, la famille de Luis Ocana immigra[ en France lorsqu’il avait douze ans dans la ville de Mont-de-Marsan, dans les Landes. Luis Ocaña réside depuis l'enfance en France (1957), dans le Sud-Ouest. C'est au club de Mont-de-Marsan qu'il découvre les joies du cyclisme. Malgré de bons résultats en amateur et en tant qu'indépendant chez les professionnels, aucune équipe française ne veut le faire signer. Il répond alors aux sollicitations d'une équipe espagnole, Fagor, qui lui impose de conserver sa nationalité (sportive) espagnole (1968). Multipliant les bons résultats pour Fagor, il rejoint ensuite rapidement la formation française Bic (1970).
Il fut le grand rival d'Eddy Merckx, notamment lors du Tour de France 1971, où il réussit, pour la première fois sur le Tour, à mettre le Belge en difficulté. Luis gagne tout d'abord à Orcières-Merlette: ce jour-là, sur une étape courte et montagneuse, il s'échappa avec Joaquim Agostinho, Lucien Van Impe et Joop Zoetemelk ; forçant l'allure, il fit une chevauchée solitaire qui l'amena avec plus de 8 minutes d'avance sur Eddy Merckx, lequel avait repris tout le monde dans son sillage ; seul Lucien Van Impe avait pu s'intercaler à 5 minutes.
L'étape suivante, Merckx, revanchard, provoque une échappée dès la ligne de départ pour amener ses équipiers à Marseille avec 1 h 30 d'avance sur l'horaire le plus optimiste, réussissant à reprendre ainsi un peu de temps à Luis Ocaña. Le duel prendra fin, de façon dramatique, dans la descente du col de Menté, effectuée sous un orage dantesque. Victime d'une chute puis percuté par Zoetemelk, Ocaña est contraint à l'abandon alors qu'il possédait toujours une avance importante au classement général. « Un jour de juillet, le maillot jaune m'est entré dans la peau » écrira-t-il plus tard.
Antoine Blondin, dans les colonnes de L'Équipe, écrira à propos de cet événement : « Luis Ocaña n’était peut-être pas intrinsèquement le meilleur de la course, mais il en était le soleil ».
Il remporte finalement le Tour de France en 1973 avec 6 victoires d'étape et plus d'un quart d'heure d'avance sur Bernard Thévenet, deuxième. Mais Eddy Merckx n'était pas au départ cette année-là. Luis compte 110 victoires professionnelles au total, de nombreuses courses par étapes.
Sa carrière de coureur achevée, il fut directeur sportif de la formation nationale espagnole, et se reconvertit en exploitant agricole à Caupenne-d'Armagnac dans le Gers. Il est atteint d'une hépatite C suite à une transfusion sanguine, hépatite conduisant ensuite à un cancer du foie. Se sachant condamné à brève échéance, il se suicide par arme à feu à son domicile du Gers le 19 mai 1994. Le journal L'Équipe titre alors : « La mort d'un seigneur »